Organisme de placement collectif

Que sont les organismes de placement collectif (OPC) ?

WiSEED

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jeu. 14 déc. 2023, 11:57

Dans un souci de bonne gestion de son patrimoine et de diversification de ce dernier, un investisseur peut être tenté de sortir des sentiers battus ou aller chercher de la performance et du rendement sur des marchés ou actifs atypiques. En ce sens, nous vous proposons d’aborder la question de l’investissement au sein d’un organisme de placements collectifs (OPC), un placement très intéressant à plus d’un titre.

Mais lorsque l’on évoque ces organismes de placements collectifs, de quoi parle-t-on exactement ? Quels sont les différents types d’OPC sur le marché ? Comment investir et quels en sont les avantages et inconvénients ? Autant de questions sur lesquelles nous nous sommes penchées pour vous.

Comment se définit un organisme de placement collectif ?

Les organismes de placement collectifs (OPC) sont des structures gérées par des sociétés de gestion qui regroupent les capitaux de plusieurs investisseurs. L’objectif est d'investir collectivement dans divers instruments financiers tels que des actions, des produits monétaires, de l’immobilier ou encore des obligations par exemple.

Ainsi, en achetant une ou des parts d’un OPC, l’investisseur accède à un portefeuille d’investissement diversifié et géré par un professionnel agréé. Dans ce montage, la société de gestion choisit les actifs composant le portefeuille de l’OPC.

Les parts ou actions de l’organisme s’expriment sous forme de « valeur liquidative », c’est-à-dire une division de la valeur globale de l’actif net de l’OPC par rapport au nombre de parts ou actions émises. Le cours de l’OPC est calculé et publié (quotidiennement ou à une moindre fréquence) par la société de gestion en fonction de cette valeur liquidative et des frais qui s’appliquent.

À noter : en France, les sociétés de gestion qui structurent des OPC doivent être agréées par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Cette dernière vérifie donc le respect des règles de gestion et d’investissement, mais également l’information délivrée par les documents réglementaires à l’investisseur particulier ou institutionnel. La liste des OPC de droits français est directement consultable sur le site de l’AMF.

Quels sont les différents types d’organismes de placement collectif ?

Cet instrument financier peut prendre différentes formes, dont les quatre principales sont les suivantes :

  • Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM). Dans ce cas de figure, il s'agit de fonds communs de placement qui investissent principalement dans des instruments financiers tels que des actions, des obligations, etc.

Ces OPCVM sont soumis à des règles strictes en matière de diversification et de liquidité, et ils sont souvent réglementés au niveau européen. Ils sont destinés à offrir une diversification aux investisseurs individuels qui ne disposent pas d'une expertise approfondie en matière d'investissement.

Les OPCVM les plus courants et les plus connus du grand public restent les Sociétés d’investissement à Capital Variable (SICAV) et les Fonds Communs de Placement (FCP).

  • Les SICAV ont donc une structure « ouverte » qui engendrera la création de nouvelles parts lorsqu’un nouvel investissement sera initié dans la société. L’investisseur devient actionnaire et peut donc présenter sa candidature au conseil d’administration et/ou s’exprimer sur la gestion de la société lors des assemblées générales.

  • Les FCP n’ont pas vocation à donner la qualité d’actionnaire à l’investisseur, mais juste d’associé. Ce dernier ne jouit donc d’aucun droit particulier et la société de gestion agira avec autonomie au nom des porteurs et dans leur intérêt exclusif.

  • Les Fonds d'investissement alternatifs (FIA) : Ces fonds ont une approche plus flexible en matière d'investissement et peuvent investir dans une gamme plus large d'actifs, y compris de l'immobilier, des produits dérivés ou encore des matières premières.

On y retrouve ainsi les fonds de capital-investissement (FCPR, FIP, FCPI) pour investir dans des PME ou startups, mais également les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), ou encore les organismes de placement collectif immobilier (OPCI).

À noter : Sur la forme, les OPC peuvent être qualifiées « d’OPC de distribution » lorsqu’elles distribuent périodiquement les revenus de ses titres en portefeuille (dividendes d’actions ou coupons d’obligations). Elles peuvent également être des « OPC de capitalisation » lorsqu’elles réinvestissent les revenus de ses titres. Un même OPC peut à la fois détenir des parts de distribution et de capitalisation.

Comment investir dans des organismes de placement collectifs ?

Les éléments à prendre en compte avant d’investir

L’investisseur intéressé par un OPC doit avant tout comparer et analyser la diversification proposée par ce produit financier eu égard à ses propres objectifs d’investissements. Cela sous-entend de bien appréhender le niveau de risque proposé, la stratégie d’investissement, les scénarios de performance, la durée du placement, les frais applicables

Pour répondre à toutes ces questions, il convient de bien analyser le document d’informations clés (DIC) préalablement transmis par la société de gestion. Ce document est réglementairement standardisé ce qui permet à l’investisseur particulier de comparer les OPC entre eux et faire jouer la concurrence.

Les frais applicables aux OPC

Cet élément peut être un critère décisif pour investir dans ce type d’instrument financier. Par souci de transparence, ces frais sont lisibles et répertoriés au sein du document d’informations clés (DIC).

Parmi ces frais, on retrouve traditionnellement :

  • Les frais d’entrée payables lors de la souscription du contrat.

  • Les frais de sortie lors du rachat des parts ou actions.

  • Les frais courants inhérents au bon fonctionnement du placement et la gestion de l’OPC par la société de gestion.

  • (Éventuellement) des commissions de surperformance que la société de gestion va appliquer lorsqu’elle dépasse des objectifs ou seuils préalablement définis.

Le véhicule d’investissement pour un OPC

Ce placement peut s’acheter sous forme d’unité de compte via un Plan Épargne Retraite (PER) ou encore une assurance-vie. Chacun présente ces avantages et inconvénients, mais quoi qu’il en soit, la fiscalité est à étudier minutieusement pour optimiser son investissement en OPC.

Il faut généralement se tourner vers un intermédiaire professionnel reconnu, comme un conseiller en gestion de patrimoine (ayant l’agrément de conseiller en investissements financiers), ou encore un établissement bancaire.

Quels sont les avantages des organismes de placement collectifs ?

Ce type d’investissement présente une multitude d’avantages que voici :

  • La faculté d’accéder à des marchés et des classes d’actifs auxquels il pourrait être difficile d’accéder en tant qu’investisseur particulier. En effet, pour un investisseur non professionnel, il peut être difficile d’investir sur le marché obligataire ou sur les Bourses étrangères.

  • La délégation de la gestion à des professionnels de la finance agréés. Une solution idéale pour les épargnants n’ayant ni le temps ou les connaissances pour investir directement sur les marchés financiers.

  • L’assurance d’apporter de la diversification à son patrimoine et de réduire par la même occasion certains risques liés à l'investissement.

  • Une variété de fonds qui permettent de répondre aux besoins du plus grand nombre en fonction du niveau de rendement recherché, de risque encouru ou encore d’horizon d’investissement désiré. L’investisseur peut ainsi choisir le type d’actifs (immobilier, actions…) sur diverses zones géographiques (Europe, Asie…) et pour certains secteurs d’activité (luxe, transport, technologies…).

  • Le coût pour acquérir des parts ou actions d’OPC peut être relativement réduit. À partir de quelques centaines d’euros, il sera possible d’accéder à beaucoup d’OPC du marché.

  • Les OPC sont également loués pour la transparence qui s’y applique. En effet, les sociétés de gestion font régulièrement des comptes rendus.

Quels sont les inconvénients des organismes de placement collectifs ?

Comme bon nombre de placement financier, les organismes de placement collectifs présentent quelques inconvénients que l’investisseur se doit de bien appréhender avant tout investissement.

  • Le risque de perte en capital. N’étant pas un placement bancaire comme un livret ou un compte réglementé, un OPC n’offre pas une garantie du capital investi. Les conditions de marchés, des risques systémiques, de liquidité peuvent entraîner une baisse de la valorisation voire la perte totale de l’investissement.

  • Les performances de l’OPC ne sont pas garanties. Là encore, un OPC ne peut pas mentionner réglementairement une performance assurée ou un rendement délivré. L’aléa des marchés financiers et les autres types de risques peuvent entraîner des fluctuations plus ou moins importantes de la valeur liquidative des parts.

  • Les frais peuvent être élevés à cause de la multiplicité de ces derniers : entrée, sortie, gestion courante, surperformance…

  • Pour l’investisseur, l’absence de contrôle sur le pilotage du fonds, exclusivement géré et administré par la société de gestion.

Finalement, pour se prémunir au maximum de tout risque, l’investisseur doit notamment :

  • Vérifier que l’OPC est agrée par l’AMF

  • Suivre l’évolution de son placement régulièrement

  • Diversifier ses placements en investissant sur plusieurs OPC

  • Privilégie un investissement sur le long terme

  • Placer un capital, autre que son épargne de précaution

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