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Les meilleurs placements à court terme : que choisir ?

WiSEED

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jeu. 28 déc. 2023, 09:27

Ces dernières années, la Banque de France a pu constater au travers de ces différentes études une forte réallocation de l’épargne des Français. Des dizaines de milliards d’euros se sont déplacés des comptes à vue vers des dépôts rémunérés afin de contrer dans une moindre mesure l’inflation grimpante.

Il est effectivement plus pertinent de placer son argent, même sur de courtes durées, plutôt que de le laisser dormir sur des comptes courants. Mais alors, dans le contexte économique actuel, vers quels placements court terme les épargnants peuvent-ils se tourner ? Existe-t-il une solution miracle ?

Dans cet article, nous vous proposons donc de détailler les meilleurs placements court terme, qu’ils s’agissent de produits bancaires, mais aussi d’alternatives qui peuvent offrir des rendements plus intéressants.

Qu’est-ce qu’un placement dit à « court terme » ?

Comme l’indique sa terminologie, il s’agit d’un produit financier qui est détenu sur une période relativement courte. S’il n’existe pas de définition précise ou régie par une réglementation particulière, on peut estimer qu’une durée d’un à trois ans délimite bien le champ d’application d’un tel placement.

Sur cet horizon de temps, un épargnant cherchera avant tout à préserver son capital placé et s’assurer de récupérer sa mise sans un quelconque blocage. Généralement, ces placements servent donc :

  • À se protéger momentanément contre l’inflation en cours

  • Dans l’attente de replacer des fonds dans un projet financier plus conséquent (acquisition immobilière, achat d’actions, de parts de SCPI…).

  • Pour disposer immédiatement des fonds en cas de besoin ou coup dur, c’est-à-dire se constituer une épargne de précaution.

  • Placer des fonds moyennant des frais faibles ou inexistants.

  • Mettre de côté un capital sans risque de perte de valeur (« capital garanti »)

Finalement, on peut estimer que les placements « court terme » ont des dénominateurs communs qui sont :

  • Un faible risque.

  • Une indisponibilité des fonds très limitée.

  • Un rendement assez faible.

  • Une liquidité élevée.

Les principaux placements bancaires court terme 

Très logiquement, les placements court terme sont avant tout proposé par les établissements bancaires. L’accessibilité est particulièrement simple et souvent sans coût supplémentaire. Ils apportent également de la sécurité, de la liquidité et de la disponibilité.

Ils peuvent être réglementés (taux de rémunération et conditions fixés par l’État) ou non réglementés (taux et conditions fixés par l’établissement bancaire).

1. Les livrets

La rentabilité peut être fixe et élevée (6% pour le livret d’épargne populaire), ou variable comme le livret A (passé de 0,5% à 3% en deux années).

Le livret A

Ce produit financier est réglementé avec un plafond établi à 22.950 euros pour un taux de 3% par an (en vigueur depuis février 2023). Il est intégralement défiscalisé puisqu’exonéré d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux.

Le livret de développement durable et solidaire (LDDS)

On retrouve les mêmes caractéristiques que le livret A en termes de fiscalité et de taux de rendement. En revanche, le plafond des versements est limité à 12.000 euros.

Le livret jeune

Ce produit défiscalisé est réservé aux 12-25 ans et bénéficie d’un taux de rendement bonifié (selon les banques). Son plafond est limité à 1.600 euros.

Le livret d’épargne populaire (LEP)

Ce livret est conditionné à des niveaux de ressources modestes (en fonction du revenu fiscal de référence) et se limite à 10.000 euros de versement. Il est lui aussi défiscalisé, mais permet de profiter d’un rendement deux fois supérieur au livret A ou LDDS (plus de 6% depuis le 1er février 2023).

Le plan épargne logement (PEL)

Longtemps considéré comme le meilleur placement sans risque, ce dernier ne profite plus des taux de rendement attrayants d’antan pour les PEL ouverts ces dernières années. Par ailleurs, depuis 2018, ce produit est fiscalisé.

2. Les comptes sur livrets

Il s’agit généralement de livrets d’épargne profitant d’un taux de rendement élevé. On parle ici de « super-livrets » ou de « livrets à taux boostés ». Ils ne sont pas réglementés donc c’est la banque elle-même qui pourra fixer le plafond de versement et le taux de rendement.

Comme il s’agit dans la plupart des cas d’offres promotionnelles ou spéciales émises par l’établissement bancaire, la rémunération attrayante est très limitée dans le temps. On dépassera rarement les cinq/six mois. Dès lors, il n’est pas rare de profiter d’un taux très décevant une fois cette période passée.

À noter : ces comptes sur livrets sont fiscalisés à 100% (Flat Tax de 30%) et la banque peut imposer une durée minimum et un montant minimum de placement.

3. Les comptes à terme (CAT)

Ce placement court terme consiste en un prêt d’argent au profit de la banque. Là encore, l’établissement bancaire fixe les conditions et modalités de ce placement. Très logiquement, plus la durée d’immobilisation du capital est importante, plus la rémunération sera conséquente.

Ces CAT retrouvent une seconde jeunesse et un attrait certain ces dernières années à la faveur des remontées de taux directeurs de la Banque Centrale Européenne (BCE).

Il faut savoir que pour ce placement, le taux du compte est connu et figé, que les intérêts perçus sont fiscalisés et qu’il faudra un délai de plusieurs jours pour récupérer les fonds.

Les alternatives « court terme » aux placements bancaires

1. Le fonds euros de l’assurance-vie

Certes, la fiscalité de l’assurance-vie incite à conserver ce placement pour une durée d’au moins huit années, mais il est intéressant de se pencher sur la partie « fonds euros » des contrats d’assurance-vie.

La composition d’un fonds euros peut varier d’un assureur à l’autre, mais dans la majorité des cas, cet actif se compose à près de 80 % d’obligations. Il s’agit ici d’obligations d’États ou émises par des entreprises, donc de haut grade. Les épargnants qui investissent dans ces actifs reçoivent des coupons (revenus réguliers), ainsi que le capital qu’ils ont prêté au moment de l’emprunt.

Effectivement, ces fonds euros, dont la pondération au sein du contrat reste souvent élevée, n’est autre qu’un placement rémunéré à capital garanti par l’assureur et disponible à tout moment. Le souscripteur de ce contrat peut parfaitement décider d’effectuer un retrait (rachat partiel) quand il le souhaite de certaines sommes prises sur ce fonds euros.

Tout comme pour les comptes à terme, la remontée continue des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne (BCE) ces dernières années dynamise fortement le taux de rendement des fonds euros.

À noter : le fonds euros peut également se retrouver au sein d’un plan épargne retraite (PER). Mais nous écartons ici l’hypothèse d’un placement "court terme" puisque le PER a vocation à préparer des années à l’avance l’entrée en retraite et l’épargne y est donc bloqué sauf modalités spécifiques.

2. Le financement participatif (crowdfunding)

Très prisé par les investisseurs en quête de diversification, le crowdfunding permet à un grand nombre de personnes de financer collectivement un projet que ce soit dans l’immobilier (promotion immobilière, opération de marchand de biens) ou au profit d’une startup (transition énergétique, santé…).

L’atout majeur de ce placement reste sa capacité à réconcilier un horizon d’investissement très court avec une rentabilité très élevée. Ainsi, un projet de crowdfunding mobilisera un capital faible (ticket d’entrée de quelques centaines d’euros) le temps de l’opération, soit entre 12 et 36 mois. Si le capital n’est pas garanti et moyennant une prise de risque accrue, la rémunération versée est substantielle puisqu’elle oscille entre 7% et 12% selon le projet.

Autre attrait majeur du crowdfunding, la possibilité de multiplier les financements de projets afin d’opérer une diversification optimale de son portefeuille d’investissement. Financer des projets de secteurs différents avec des horizons de placement différents et des échéances décalées permet de fortement réduire le risque que l’on pourrait retrouver sur un investissement unique.

De par la multitude de projets traités, il convient de se faire accompagner par une plateforme et ses experts dédiés comme chez WiSEED afin d’orienter l’épargne en fonction des objectifs (risques, rentabilité, durée) de chacun.

Conclusion

Vous l’aurez compris, un placement initié pour une courte durée doit généralement répondre à la problématique d’être mobilisable rapidement. Les meilleurs placements à court terme dépendent également de divers facteurs comme les objectifs financiers, la tolérance au risque et la liquidité dont l’épargnant a besoin. De ce fait, il existe une multitude de produits bancaires qui répondent à ces besoins d’accessibilité, de disponibilité, de sécurité.

Mais les investisseurs et les épargnants peuvent également se tourner vers des alternatives comme le crowdfunding afin de diversifier ses placements. La durée de l’investissement restera très mesurée avec à la clé un rendement très conséquent.

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